Abstract:
The effect of fishing on reproduction is typically quantified by computing the effects of changes in the species abundance and age structure on egg production. For broadcast spawners, reproduction also depends on the local spatial distribution of individuals. Broadcast spawners exhibit an Allee effect at low density: a decline in the fertilization of eggs, owing to increased distance between spawners. We present a method for assessing the likely impact of a fishery on broadcast spawners, based on gamete dispersion dynamics and individual spatial distributions. We use an individual-based model to simulate larval production over a range of uncertainties in dispersion characteristics. We illustrate our method for the red sea urchin, Strongylocentrotus franciscanus, fishery in northern California, USA. The density of red sea urchins varied over space (0.1-1.6-[m.sup.-2]), and indices of aggregation were highest at low densities. As gamete dispersion distances increased, larval production exhibited a more linear relationship with density. Average larval production in 1996-1998 was 33.8% of production near the inception of the fishery. After accounting for decreases in mean density, the fertilization Allee effect accounted for 21.7 [+ or -] 4.1% of the decrease in larval production, and 45.2 [+ or -] 21.7% if sea urchins were not aggregated. On mesure normalement l'effet de la peche sur la reproduction en calculant les consequences des changements de l'abondance et de la structure en age sur la production d'oeufs. Pour les reproducteurs a la volee, la reproduction depend aussi de la repartition spatiale locale des individus. A faible densite, les reproducteurs a la volee subissent aussi un effet d'Allee, un deeclin de la fecondation des oeufs a cause de la distance accrue entre les reproducteurs. Nous presenteras une methode pour eevaluer l'impact vraisemblable de la peche sur les reproducteurs a la voleee basee sur la dynamique de la dispersion des gametes et les repartitions spatiales individuelles. Nous utilisons un modele base; sur l'individu pour simuler la production larvaire sur une gamme d'incertitudes dans les caracteeristiques de la dispersion. Nous illustrons notre methode avec une peche de l'oursin rouge geant, Strongylocentrotus franciscanus, dans le nord de la Californie, E.-U. La densite varie en fonction de l'espace (0,1-1,6-[m.sup.-2]) et les indices de regroupement sont maximaux aux faibles densitees. A mesure que les distances de dispersion des gametes augmentent, la production larvaire montre une relation plus lineaire avec la densite. La production larvaire moyenne en 1996-1998 representait 33,8 % de la production observeee vers le debut de la peche commerciale. Apres avoir tenu compte des diminutions de la densite moyenne, l'effet d'Allee sur la fecondation explique 21,7 [+ or -] 4,1 % du declin de la production larvaire et 45,2 [+ or -] 21,7 % lorsque les oursins ne sont pas regroupes. [Traduit par la Redaction]