Abstract:
Writing research in mathematics education, one is commonly asked to present questions, methods, concepts and findings, as if the research and the writing itself were mere intentional activities by mean of which “knowledge” is produced. Tout à l’opposé de cette vision volontariste, Derrida explique comment écrire (et je propose d’ajouter « faire de la recherche », mais également toute entreprise de « connaissance » y compris les explorations mathématiques des élèves) évoque plutôt une « descente hors de soi en soi du sens [...] métaphore comme possibilité d'autrui [...] où l'être doit se cacher si l'on veut que l'autre apparaisse ». From such a perspective, researching teaching and learning are moments/occasions in which knowing in mathematics education is always already knowing-with one another, and therefore constitutes an ethical relation... pour laquelle tout indique qu’il nous faut un nouveau langage. Je propose de (re)lire ma thèse doctorale (essentiellement composée de pages tirées d’un carnet de voyages autour de la question « How Do We Know in the Day-to-Day, Moment-to-Moment of Researching, Teaching and Learning in Mathematics Education ») highlighting languaging issues (in both senses of the word) en lien avec l’activité de connaissance dans le monde de l’éducation mathématique vue comme rencontre avec l’autre. Abandonnant l’être de la chose (cherchée, enseignée, connue) for the becoming (in researching, teaching and learning), on verra (dans) l’activité des chercheurs, enseignants et élèves (se) (re)produire l’un l’autre à même chacun de leurs gestes. From there, one might then be expected to in-vite rather than (re)present, playing together passivity and intentionality, que ce soit au moment d’écrire ou de lire, de dire ou d’entendre.